[Découverte] Yûna de la pension Yuragi – Tome 1

par Seilin
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Me revoilà dans la section manga, que je souhaite développer un peu plus, et je voudrais vous parler aujourd’hui d’un manga que j’ai découvert il y a peu. Comme souvent, mon choix s’est basé sur la couverture et quelques pages feuilletées. Il s’agit de Yûna de la pension Yuragi, de Tadahiro Miura. Je vais vous dire si j’ai regretté mon choix ou pas… (sachant que j’ai déjà acheté le tome 2 dans tous les cas !).

 

Premières impressions

La première chose qui m’a attiré dans Yûna de la Pension Yuragi, c’est la couverture, forcément. Ses couleurs et son coup de crayon, beau, fin et précis, ainsi que l’aspect du titre ont tout de suite attiré mon regard. Je n’ai pas reconnu tout de suite l’icône des sources chaudes, et avec le terme « pension » dans le titre, je m’attendais plus à un manga axé sur la cuisine (je ne sais pas trop pourquoi finalement…). Puis, en ouvrant le tome, j’ai surtout vu beaucoup de fan-service. Des filles souvent à moitié nues (ou pas qu’à moitié…) avec un homme qui semblait en mauvaise posture à chaque fois. Très typique. Trop peut-être pour moi… Et à priori, pas de combats, mais des sources chaudes et une pension, sorte d’auberge de jeunesse.

Puis, en lisant le synopsis (car j’ai un peu fait les choses à l’envers), j’ai un peu plus compris de quoi il s’agissait. On est clairement sur un shônen (oui, j’ai eu le doute de prime abord avec la couverture), avec un « héros », ou plutôt un personnage principal, qui va devoir débarrasser la pension de divers esprits. Et finalement, la couverture met bien tout ceci en scène quand on y regarde de plus près. Le titre, l’icône des sources chaudes, mais aussi la jeune fille avec son kimono assez ouvert au niveau de la poitrine et des jambes, ainsi que les volutes qui l’entourent et le triangle de papier sur sa tête, symbole des esprits au Japon.

Pas tellement emballée sur le moment à cause du fan service un peu trop prononcé, je me suis finalement décidée à acheter les deux premiers tomes il y a peu, mais je n’ai lu que le premier avant de vous proposer cette découverte…

 

Synopsis

Source d’eau chaude, locataires charmantes, chambre hantée… La pension Yuragi vous accueille toute l’année !

Depuis tout petit, Kogarashi a toujours été facilement possédé par des esprits malins qui lui ont pourri la vie. Il a donc développé des habilités psychiques pour réussir à les exorciser… à coups de poing !

Désespérément à la recherche d’un logement bon marché, ce jeune medium sans le sou déniche enfin un bon plan : s’il débarrasse la luxueuse pension Yuragi du fantôme qui la hante, il y sera logé à vie gratuitement ! Seul petit soucis : le fantôme en question est une jeune fille, gentille, innocente et trop mignonne pour être exorcisée… à coups de poing !

Le synopsis résume très bien ce premier tome. Kogarashi, le personnage principal, possède des pouvoirs lui permettant de voir les esprits et Yo-Kai. Ce qui ne lui rend pas la vie très facile, mais lui permet de venir en aide aux personnes autour de lui. C’est ainsi qu’il fait la rencontre avec le propriétaire de la pension Yuragi, qui lui demande d’exorciser la pension, car plus personne ne veut y vivre. Avec la proposition alléchante d’y loger gratuitement, il accepte, et se rend vite compte que ce n’est pas si facile. Yûna, le fantôme concerné, est une jeune fille typique, adorable, mignonne, et très maladroite. Kogarashi ne se voit pas la frapper pour l’envoyer de l’autre côté, et décide donc de l’aider à rejoindre le paradis en dissipant ses regrets, chose qu’il n’a encore jamais faite !

Mais la pension abrite également d’autres personnes, que Kogarashi va apprendre à connaître, et le mystère qui entoure l’auberge attire d’autres sorciers et exorciseurs bien moins compréhensifs envers les fantômes.

 

Avis après lecture

Une mise en condition immédiate

Chose assez surprenante, l’introduction est très courte, voire quasi inexistante. On apprend ainsi tout de suite l’histoire de Kogarashi. C’est un jeune médium qui s’est retrouvé à la rue à force d’être possédé par divers esprits, et qui cherche un endroit où loger. Après une mise en situation immédiate, Kogarashi sauvant un couple de personnes âgées dès les premières pages, il se voit proposer très rapidement une chambre dans une pension pour un prix dérisoire. Ce logement lui sera même gratuit s’il arrive à le débarrasser des esprits qui l’habitent. Kogarashi de son côté est amené à raconter très rapidement son histoire de jeune médium qui a fait le tour des orphelinats, possédé tour à tour par les esprits, dont un trader, jusqu’à devenir disciple chez un médium.

Après avoir accepté avec empressement cette proposition inespérée, Kogarashi emménage et se rend vite compte que la tâche ne sera pas si facile. Il fait la rencontre de cet esprit dans les sources chaudes, sous l’apparence d’une très jolie jeune fille. Lui qui ne sait exorciser un lieu qu’en cognant, il commence à avoir des doutes sur sa mission. Et malgré ce qu’il pouvait penser, l’auberge n’est pas si vide que ça, et il se trouve nez à nez avec d’autres très jolies filles.

Tout ceci en un seul chapitre, une petite vingtaine de pages. Le lecteur est mis tout de suite dans le bain (chaud !), sans chichis. Du coup le chapitre suivant est attendu avec impatience pour voir si le rythme va être le même.

Yuna - planche du manga

 

Esprits et Yo-Kai

Kogarashi comprend très rapidement qu’il va devoir trouver ce qui retient Yûna dans sa chambre et aux alentours. Chambre qu’il doit d’ailleurs partager avec elle. Ce qui cause une situation des plus délicates car elle a beau être un esprit, elle a une forme humaine complète, des pieds à la tête, et il lui est possible de se matérialiser par moment. Ainsi, elle peut dormir sur son propre futon, à côté de lui, ou encore interagir avec son environnement. Kogarashi peut même la toucher grâce à ses pouvoirs.

Mais en sa qualité de jeune fille, Yûna se révèle être quelqu’un de très sensible et plutôt maladroite. Ce qui l’amène à déclencher des poltergeists sous le coup de l’émotion, en plein sommeil ou lors de situations compromettantes. Pour autant, les autres humains ne peuvent pas l’apercevoir, ou alors sous une vague forme qui les fait fuir. Plus la personne dispose de pouvoirs psychiques, plus elle pourra voir Yûna sous sa vraie forme.

En parallèle, les quelques jeunes filles qui habitent la pension voient également Yûna sous sa véritable forme, à la grande surprise de Kogarashi. Mais il va rapidement apprendre que ces femmes sont toutes des yo-kai, des « monstres » de la culture japonaise qui ont l’apparence de femmes : oni, dieu-chat, zashiki-warashi…

Et la présence d’autant d’êtres surnaturels vont attirer plusieurs exorciseurs. C’est là que l’aspect shônen intervient. Des combats montrent le bout de leur nez, et il semblerait que cela soit voué à continuer dans les tomes suivants…

 

Un air de Love Hina

Un homme qui se met à vivre avec des femmes, dont une qui lui plait bien et avec qui il lui arrive plein de situations maladroites, des scènes régulières dans des sources chaudes, des corps souvent dénudés… Cela m’a très fortement rappelé Love Hina, même si le genre n’est pas si rare que ça. Surtout que plusieurs personnages ont des caractères communs. L’oni a le même caractère que Kitsune (souvent bourrée et aguichante), la ninja qui ne rigole pas, la femme-enfant toute timide…

La ressemblance s’arrête quand même là, le héros n’a rien d’un étudiant qui cherche à entrer à Todai et l’héroïne non plus. Le côté surnaturel avec les yo-kai et les esprits à exorciser, ainsi que les combats qui se profilent, sortent un peu le manga d’une simple tranche de vie. Mais on ressent fortement l’inspiration.

 

Mon avis : Très bon, drôle et prenant

De l’humour, un bon coup de crayon et un mélange entre shônen Yo-Kai/combats et vie quotidienne, plaisant à lire et qui promet de futures situations très cocasses.

Reste à voir comment se déroulera la suite de la série. Elle compte déjà une dizaine de tomes au Japon et n’est pas terminée. J’espère seulement que l’exorcisme de Yûna ne sera pas un fil rouge bidon pour justifier d’une longue série de combats et de scènes dénudées. A confirmer déjà avec le tome 2, déjà en ma possession, que je vais m’empresser de lire ! Mais si le manga reste dans cette voie et avance correctement dans son histoire, nul doute qu’il sera excellent. Vous saurez mon avis sur les réseaux sociaux…

 

Couverture Yuna Editeur : Pika Edition
Auteur : Tadahiro Miura
Date de sortie : 7 février 2018
Format : 12 x 18 cm
Catégorie : Shônen
Genre : Fantastique, romance, ecchi
Tarif : 6,95 €

 

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