[Découverte] City Hunter Rebirth – Tome 1

par Seilin
0 commentaire 8k vues

City Hunter Rebirth - banniere découverte

Qui n’a jamais entendu parler de City Hunter, ou Nicky Larson pour les spectateurs du Club Dorothée (dont je faisais partie) ? J’ai grandi avec l’animé, j’ai lu le manga, et j’ai continué avec Angel Heart, même si j’ai moins accroché sur ce dernier. Tsukasa Hojo, le créateur de cette légende, est un vrai maître, et je possède également quelques autres de ses titres (Family Compo, Sous un Rayon de Soleil…).

Quand j’ai vu qu’un nouvel épisode de City Hunter arrivait, je me suis donc empressée de l’acheter ! J’espérais ne pas être déçue, et je vous laisse découvrir mon avis dans les quelques lignes ci-dessous.

 

Premières impressions

Je pensais avoir dans les mains une suite à City Hunter, donc je ne me suis posée aucune question. La couverture illustre Ryo Saeba et Kaori, le couple qu’on ne présente plus, accompagnés d’une jeune fille encore inconnue. On retrouve le trait si caractéristique de maître Tsukasa Hojo, pour mon plus grand plaisir !

Et pourtant…

City Hinter Rebirth - Tome 1

Quand on regarde bien l’auteur du manga, ce n’est étonnamment pas lui. L’oeuvre est de Sokura Nishiki, mais Tsukasa Hojo lui-même a validé le manga. C’est vraiment à s’y méprendre, et j’ai dû faire quelques recherches pour vérifier qui il était. Au final un grand fan, qui a su capter les traits du maître et faire revivre son héros.

Sur l’arrière, le synopsis, et une petite scène si connue de l’univers de City Hunter, avec Kaori qui course Saeba avec une masse dans les mains. Je n’ai pas énormément feuilleté l’intérieur du manga à ce moment-là, car je savais qu’il allait me plaire. Mais la surprise d’un autre auteur est toujours présente, les pages rappellent tellement l’original !

 

Synopsis

Kaori est une inconditionnelle de City Hunter. Son fantasme est de vivre de grandes aventures aux côtés de son idole, Ryo Saeba. Mais, célibataire à 40 ans et prisonnière d’un boulot ennuyeux, elle commence à perdre ses illusions de jeunesse…

Son quotidien morne bascule le jour où, percutée par un train à pleine vitesse, elle se réveille dans la peau d’une lycéenne dans le Shinjuku des années 80 ! Désorientée et à bout de nerfs, elle tente le tout pour le tout et trace le fameux XYZ sur le panneau de la gare…

Retrouvez tous les personnages légendaires de City Hunter dans un spin-off officiel validé par maître Hojo lui-même ! Humour, action et émotions fortes… City Hunter n’a jamais été aussi vivant !

Je n’ai rien à ajouter à ce synopsis, il est très complet, et ne laisse aucun doute sur ce que l’on va retrouver dans le manga. Je dois dire que j’ai tout de même été très surprise, je ne m’attendais pas à ce genre de scénario. Un véritable spin-off, un personnage totalement étranger à l’univers qui va l’intégrer de manière très surprenante…

 

Avis après lecture

Les premières pages avec une scène du manga original nous font entrer dans un grand vent de nostalgie. Et l’arrivée de Kaori (pas la même), femme mûre, célibataire, peu attirante, casse un peu tout, pour mettre dans l’ambiance concrète de cette nouvelle série. Le design est très changeant, moins agréable mais ce n’est que pour quelques pages. La pauvre vit dans le passé de son amour de jeunesse, quand elle a découvert le manga. Car oui, City Hunter est bel et bien un manga, ce n’est pas un univers réel, et il lui sert d’échappatoire à la dure réalité.

City Hinter Rebirth - Karori revant de Ryo Saeba

Kyou Kara CITYHUNTER ©1985 by TSUKASA HOJO/NSP, ©2017 by SOKURA NISHIKI

Sans grande transition, à cause d’un accident de train qui aurait pu lui être fatal, Kaori se retrouve dans la peau de son alter-ego adolescente, mais dans l’univers de City Hunter. Pas de parents, famille ou amis dans les parages, elle se retrouve seule, et décide de faire appel à son héros, via le fameux message XYZ sur le tableau de la gare de Shinjuku.

Contre toute attente, Ryo Saeba débarque et accepte son aide, accompagné très rapidement de la Kaori originale. Voyant Ryo avec une jeune fille évanoui dans ses bras, elle sort immédiatement sa masse de 100 tonnes qu’elle ne quitte toujours pas. C’est la que commence vraiment le grand plongeon nostalgique. Car les personnages, les lieux, les réactions, tout nous est très familier.

City Hinter Rebirth - Ryo et Kaori

Kyou Kara CITYHUNTER ©1985 by TSUKASA HOJO/NSP, ©2017 by SOKURA NISHIKI

Sans aucun proche, argent, toit où dormir, la Kaori ado (qui va se faire appeler Saori) leur demande de l’héberger, et elle va se retrouver au milieu d’un épisode du manga original. Sans entrer dans les détails pour vous laisser la surprise, elle va se retrouver face à plusieurs personnages phares du manga, et va les surprendre car elle connait déjà tout de leur vie et le futur de la scène. Qui est donc cette jeune fille étrange qui semble un peu trop bien connaître ce monde de l’ombre des nettoyeurs ?

Le tout est parfaitement orchestré, avec l’humour inégalable de la série. Kaori et sa massue, Ryo et son coucou (qui est déjà bien présent, pour notre plus grand plaisir), Umibozu et sa peur des chats… Mais pour autant, je n’ai pas eu de ressenti d’une pale copie. C’est là tout le génie du manga. A partir d’un manga et de scènes existantes, Sokura Nishiki a su faire une nouvelle oeuvre originale. On se surprend plus d’une fois à se mettre dans la peau de Saori. En tout cas ce fut mon cas, probablement parce que j’aime énormément le manga de base et que je connais très bien cet univers, même si je suis loin d’être à son niveau !

 

Mon avis : La réincarnation d’une légende !

Refaire vivre la légende de City Hunter était un pari risqué, mais il est totalement réussi. Le scénario est simplement génial, c’est une superbe idée que d’intégrer une femme de l’aire actuelle dans l’univers de l’époque, sous forme de transfert. Qui n’a jamais aimé un manga au point de rêver y vivre, au moins pendant un temps ?

Le coup de génie, c’est de donner envie au lecteur de retourner lire l’original, avec la duplication d’un chapitre, mais revu et corrigé avec l’arrivée de Saori. Je l’ai fait (je suis allée au chapitre en question, je reprendrai la lecture depuis le début plus tard), et l’esprit est vraiment conservé, tout en apportant un vent de fraîcheur et d’originalité. L’humour est toujours omniprésent, le dessin est soigné, et surprend sans arrêt tellement il ressemble à celui de Tsukasa Hojo. Toutefois rassurez-vous, il n’est pas nécessaire de connaître l’original pour apprécier ce manga. C’est juste que la nostalgie apporte beaucoup au ressenti. J’attends maintenant avec impatience le volume 2 qui devrait arriver au mois de mai.

 

City Hinter Rebirth - Tome 1 Editeur : Ki-oon
Auteurs :  Sokura NISHIKI (Tsukasa HOJO)
Date de sortie : 7 février 2019
Catégorie : Shonen
Genre : Comédie, action
Tarif : 7,90 €

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Le blog utilise les cookies pour améliorer votre expérience et diverses statistiques de fréquentation. En continuant à utiliser le blog, vous acceptez l’utilisation des cookies. Accepter En savoir plus