Site icon PassionaGeek

[Test] Luigi’s Mansion 3, le jeu familial par excellence ? (Switch)

Bannière test Luigi's Mansion 3

Le peureux Luigi est remis à l’honneur dans Luigi’s Mansion 3 ! Le jeu est sorti le 31 octobre, tout juste pour Halloween. L’ambiance était au rendez-vous ! Pour ma part, il s’agit d’une licence que j’aime beaucoup, même s’il m’a fallu du temps pour ça. Je n’ai fait que le deuxième épisode sur 3DS, mais après un premier essai arrêté en plein milieu, je l’avais fait d’une traite, et à 100% si mes souvenirs sont bons !

Luigi’s Mansion 3 arrive de nombreuses années après, sur la Switch, avec de nouvelles fonctionnalités. Est-ce qu’il vaut vraiment le détour ?

 

Des vacances pas si reposantes

Luigi et tous ses amis (Mario, Peach et quelques Toad) sont invités dans un hôtel de luxe. Idéal pour profiter quelques jours loin de Bowser et autres méchants qui cherchent à s’emparer du Royaume Champignon ou de Peach… Le trajet prend des airs de colonie de vacances, même l’Ectochien est de la partie ! Cette adorable boule de poils version fantôme, qui suit notre héros vert partout depuis l’épisode précédent.

L’hôtel est immense, très lumineux, et superbement décoré pour accueillir ses invités ! Son petit nom peut toutefois déjà mettre la puce à l’oreille : le Repos Eternel… Le personnel quant à lui semble légèrement zombifié.

Mais voilà qu’en pleine nuit, un cri se fait entendre. Luigi se réveille, s’arme de sa lampe torche fétiche, et inspecte les lieux. L’hôtel s’est transformé en un lieu lugubre. Les belles décorations se transforment en ballons effrayants et autres diables en boîtes, ce qui n’est pas pour rassurer notre célèbre couard. Luigi part tout de même à la recherche de ses amis. Mais les chambres sont vides, tout le monde a disparu. Même les salles de bains, et les baignoires (petit coquin) sont complètement vides… Il ne reste que lui.

Il s’avère que la maîtresse de maison, un fantôme très élégant mais néanmoins machiavélique du nom de Ambre Bruscade, a tendu un piège à nos chers amis. L’invitation n’était qu’un leurre… Son souhait ? Les servir sur un plateau, ou plutôt dans un tableau, au Roi Boo. Oui, encore lui… Ça n’en finit jamais avec les ennemis mortels de nos personnages préférés, et celui-ci ne fait pas exception ! Une fois de plus, Mario et les autres se retrouvent enfermés dans différents tableaux. Et le Roi Boo n’a qu’une envie, faire de même avec Luigi, via un traitement spécial pour son ancien bourreau.

 

La chasse aux fantômes commence !

Après une entrée en la matière assez fracassante, Luigi commence à inspecter l’hôtel avec l’aide de sa lampe torche et de l’Ectochien. Celui-ci va le guider dans les premiers moments du jeu, lui apprendre certaines commandes, et lui donner quelques réflexes sur le fonctionnement du jeu. J’ai eu peur qu’il nous guide tout au long du jeu, mais ce n’est pas le cas. Il retrouve donc très rapidement son équipement fétiche, un aspirateur… L’Ectoblast GL-U va lui permettre d’aspirer (logique), mais aussi de repousser des objets. Nouvelle fonctionnalité, il est désormais possible de faire des bourrasques vers le sol, soulevant légèrement Luigi et éjectant tout ce qui se trouve dans les parages.

Dans le hall d’entrée, Luigi rencontre les premiers fantômes. Comme dans les épisodes précédents, ces derniers sont à flasher pour les rendre aspirables. Il faut ensuite activer l’aspirateur, les balancer de droite à gauche pour les étourdir avant de les aspirer complètement. Très pratique, l’Ectoblast GL-U ne se remplit pas vraiment, et ne dispose pas de capacité limitée

Très vite, Luigi se retrouve face à un tableau inattendu. Celui du professeur Karl Tastroff, l’inventeur même de l’aspirateur et des accessoires, et un scientifique de renom (plus ou moins…). Après avoir récupéré le révéloscope, autre accessoire indispensable, il peut le libérer. A l’aide des précieux conseils du professeur, de l’Ectochien, et de son courage, Luigi va devoir parcourir les 15 étages de l’hôtel pour retrouver les tableaux.

Le problème ? Les boutons des étages de l’ascenseur ont disparu. Et il n’y a pas d’escalier… (bonjour la sécurité…). Des fantômes un peu plus puissants que les autres se sont partagés ces boutons, et Luigi va devoir les affronter petit à petit pour gravir les étages.

Parmi les nouveautés intéressantes de cet opus, notons la possibilité de lancer des ventouses, très pratique pour agripper certains objets et les envoyer valdinguer. Mais c’est surtout l’apparition de Gluigi qui change la donne ! Un double de Luigi, mais en glue verte… Malléable et insensible aux pics, il peut se faufiler un peu partout. Toutefois, il n’est pas invincible face aux fantômes, et se dissout à la moindre trace d’eau.

Ces nouveautés apportent une sacrée dynamique au gameplay. Il faut penser à toutes les possibilités pour avancer dans certains passages. Et je dois vous avouer que j’ai été bloquée dans l’une des chambres pendant un long moment, ne sachant pas quoi faire et ayant oublié une des fonctionnalités (la bourrasque…). Il est possible de basculer de Luigi à Gluigi très rapidement, et certaines actions peuvent se faire en simultané. En cas de jeu en coopération, les 2 personnages sont alors jouables.

 

Une partie de plaisir ?

15 étages à parcourir, c’est long. Malgré tout, je n’ai pas vu le temps passer ! Sauf les quelques fois où j’étais bloquée, mais ce fut très rare. L’ambiance faussement effrayante est très réussie, les musiques et bruitages qui vont de pair en rajoutent légèrement une couche, juste assez pour me faire sursauter de temps à autre ! Sans oublier les graphismes. Chaque étage dispose d’un thème spécifique. Suites classiques, boutiques, salle de concert, chambre médiévale, égyptienne… Il n’y a aucune redondance. Et grâce à la magie, chaque étage semble beaucoup plus grand, et de forme différente par rapport à l’hôtel en lui-même…

Mon étage préféré fut le 9ème, le Musée d’Histoire Naturelle. Très différent des autres, surtout le boss de fin d’étage, et plein de rebondissements. Il est assez tordu, mais c’est ce qui m’a plu !

D’une forme en lien avec ces thèmes, 6 gemmes de couleur sont réparties dans chaque étage. Il vous faudra les trouver (si vous le souhaitez), en usant d’observation et de logique. Certaines sont particulièrement bien cachées, et d’autres ne peuvent être obtenue qu’après une suite d’actions spécifiques. Ce n’est donc qu’en aspirant tout sur votre passage, en flashant à tout va, et en essayant de casser un maximum d’objets que vous pourrez espérer y arriver ! Les pires à obtenir ? Celles que l’on voit, mais on ne sait pas comment y accéder ! C’est mon cas pour quelques-unes encore, et les détecteurs de gemmes à acheter auprès du professeur ne va pas m’aider sur ce point…

Mais pour terminer le jeu à 100%, il n’y a pas que les gemmes. Il y a également des petits Boos à trouver. Il y en a un par étage, mais il n’est possible de les trouver qu’après une certaine progression dans le jeu. Et c’est là où les joueurs Switch Lite seront lésés, car ces Boos ne se trouvent que grâce aux vibrations de la console… Sinon, il faut fouiller de partout, mais si on rate le coche, le Boo fuit ailleurs dans l’étage, et il faut recommencer.

Les Boos se ressemblent tous, mais ils ont un nom différent (Booigie, Booillant… des noms très recherchés). J’aurais aimé voir un peu plus de personnalité, avec un petit accessoire en plus par exemple, mais non. Du coup leur chasse est bien moins intéressante, car vite redondante.

Pour ma part, j’ai un peu laissé tomber, mais si je devais m’y remettre, je les chercherai en même temps que les gemmes restantes. Tant qu’à faire ! J’ai fini le jeu au rang B, donc avec encore pas mal d’objets à trouver. Sans oublier les fantômes rares. Impossible de savoir à quoi ils correspondent, et je n’en ai pas vu un seul… Peut-être dans la partie multi-joueur.

Il y a 2 modes de jeu différents en plus de l’histoire. Les Jeux de l’étrange et la Tour hantée. Mais je n’y ai encore pas touché…

Editeur : Nintendo
Supports : Switch 
Tarif Switch : 59,99 €

Quitter la version mobile