[JE2018] Les jeux indés de la Japan Expo 2018

par Seilin
0 commentaire 1k vues

Japan Expo 2018 - indés

 

Les grandes conventions comme la Japan Expo, c’est aussi l’occasion de rencontrer des développeurs indépendants venus présenter leur travail. Après Nintendo, je suis allée voir ce grand village des indés, avec plusieurs dizaines de jeux en présentation, chacun avec sa propre déco, ses goodies et bien sûr ses bornes d’essai. Malheureusement, je n’avais pas eu le temps de faire le point avant des jeux qui pourraient potentiellement m’intéresser, et comme ils étaient en grande partie jouables sur PC, je suis passée très rapidement. J’ai pu apercevoir toutes sortes de jeux, de la plateforme au beat’em all en passant par des puzzles et des concepts alternatifs que je n’ai pas bien compris (j’aurais aimé développer en les essayant mais c’était déjà pris, dommage pour moi). Beaucoup de couleurs, mais surtout beaucoup de fun, maître mot pour le village.

Je suis surtout venue pour un jeu en particulier, Koloro, dont j’ai un peu suivi l’avancée, mais j’ai pu en tester 2 autres.

 

Koloro

Koloro Banner

 

J’ai entendu parler de Koloro il y a quelques temps, sur la plateforme AdoptMyGame. Un jeu de réflexion, qui m’a fait penser à Slime-San et Super Meat Boy, mais en bien moins punitif, et surtout très beau et poétique, développé par le studio français Sköll Studio. Le joueur y incarne Kora, une petite fille dessinée en couleur dont on ne voit que les contours, qui va se retrouver embarquée dans une aventure pleine de dangers pour retrouver sa sœur disparue, à l’aide d’une amie imaginaire. Il s’agit d’un jeu de puzzle et plateformes à l’aspect contemplatif avec un gameplay unique : un seul bouton est utilisé pour le jeu, que ce soit pour sauter ou se déplacer.

Au début du niveau, vous voyez donc Kora, et dès que vous appuyez sur le bouton en question, elle se transforme en bloc carré rose et se met à avancer, sans jamais s’arrêter. Vous ne pouvez ensuite que sauter, et c’est ce qui déterminera toutes vos futures actions. Si jamais vous voulez changer de direction, il vous faudra sauter sur un mur, et elle fera demi-tour. C’est assez surprenant, mais terriblement efficace, malgré quelques mauvais réflexes par moments. C’est également de cette façon qu’il faudra actionner des mécanismes, ou récupérer des gemmes pour atteindre le portail de fin de niveau.

Les graphismes du jeu sont magnifiques. Le jeu comporte plusieurs mondes, chacun avec ses boss et ses mécanismes propres, mais surtout avec ses teintes de couleurs en arrière-plan. Bleu, orange, vert, toujours très harmonieux, jamais trop vif. A l’avant, les décors du jeu sont en noir, et quelques éléments ressortent en couleur. Un design qu’on peut retrouver dans d’autres jeux, et que j’apprécie particulièrement (je pense à Light Fall, que je dois toujours faire..). La musique du jeu également est sublime, toujours dans cette ambiance poétique. Mais surtout, à chaque fois que Kora saute, une note de musique au piano retentit, pour donner une mélodie unique qui ne dépendra que de votre façon de jouer. Un petit détail en plus adorable.

 

Koloro Japan Expo 2018

 

Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est le côté puzzle, la poésie du jeu, l’OST et ces mélodies qui se forment en fonction des actions du joueur. Mais aussi le fait que chaque niveau tient sur l’écran, permettant de voir immédiatement ce qu’il y a à faire, prendre quelques secondes pour tout analyser, et partir à l’aventure. C’est clairement un jeu pour moi, et je l’attends avec impatience sur Switch ! Il n’y a pas de date annoncée, c’est seulement en projet, mais la volonté d’apporter le jeu sur cette plateforme est bien présente, pour mon plus grand plaisir !

A savoir qu’il est possible d’y jouer à 2, avec des niveaux différents. Le gameplay est très similaire, mais les niveaux ont été entièrement refaits pour permettre une meilleure expérience en duo avec notamment des mécanismes à actionner simultanément pour avancer.

Le jeu est déjà sorti sur Steam, et je vous laisse avec le trailer.

 

 

Magicats Builder

Magicats Builder banner

 

Je suis tombée dessus par hasard, et j’ai reconnu le vainqueur du concours de jeux vidéo du MAGIC 2018, le studio Dreamz. Je n’avais suivi que très rapidement le concours en février, mais c’est toujours un plaisir de voir les gagnants et leur projet après quelques temps. C’est donc principalement la raison pour laquelle j’ai voulu l’essayer, même si ma première question fut la possibilité d’une sortie sur Switch (ce qui est souhaité mais rien n’est encore fait).

Il s’agit ici d’un jeu de plateforme très mignon et coloré, avec tout plein de chats comme son nom l’indique, qui sont même personnalisables. Le gameplay est assez classique et facile à prendre en main, sans difficulté particulière. J’ai pu tester un niveau de speedruning sans y être préparée, mais j’ai pu finir le niveau sans me préoccuper du temps ! J’ai beaucoup aimé la fluidité du jeu et ses couleurs.

 

Magicats Builder screenshot

 

Comme vous vous en doutez au nom du jeu, il a une particularité, celle d’être hautement communautaire. Ce sont les joueurs qui créent les niveaux, donnant une durée de vie infinie au jeu. Au cours des 8 premiers mois d’Early Access, ce ne sont pas moins de 100 000 niveaux qui ont été créés !! J’ai passé très peu de temps sur le stand, mais une chose est sûre, c’est que je vais un peu plus suivre l’actualité du jeu…

 

 

Onirism

Onirism Japan Expo 2018

 

Que feriez-vous si on vous volait votre doudou ? Pour ma part, je ne serai pas très contente. Et Carol, le personnage principal de cette aventure, ne l’est pas non plus. Elle décide même de partir à sa recherche, dans un monde…. onirique, armée de son courage, mais surtout d’un parapluie et d’un sèche-cheveux, roses.

Onirism est un jeu développé par Crimson Tales Studio, que j’ai découvert sur place pour le coup, et qui m’a attiré par ses graphismes colorés à la N64. Le jeu est encore en cours de développement mais déjà disponible en démo sur Steam. Ici encore, une sortie sur Switch est plus que souhaitée, mais pas encore d’actualité.

Concrètement, une fois qu’elle se lance à la poursuite du voleur de son doudou, Carol se retrouve dans un univers étrange, un monde ouvert qu’elle va devoir explorer pour avancer et le combattre. Sorte de Metroidvania, elle devra débloquer certaines compétences pour continuer son chemin, comme apprendre à grimper ou s’accrocher aux parois. Les combats seront également de la partie, et elle pourra compter sur ses fidèles alliés, parapluie et sèche-cheveux. Le premier est à utiliser pour les combats rapprocher tandis que le second est une « arme » de tir à plus longue distance. Et si les ennemis perdent leurs armes, il sera possible de les récupérer pour gagner un peu en puissance.

 

Onirism screenshot

 

Le début de l’histoire que j’ai joué n’était pas très difficile, mais l’histoire semble se corser assez rapidement. Aux dires du développeurs, quelqu’un aurait qualifié le jeu de « Dark Souls mignon », car malgré ses aspects colorés et enfantins, les ennemis seraient assez coriaces pour nous donner du fil à retordre !

Pour ma part, j’ai bien aimé ce que j’ai vu, malgré quelques défauts qui devraient vite être corrigés, comme l’absence de carte. Un jeu d’aventure très mignon, et même s’il s’avère difficile, la surcouche de couleur et d’enfance pourrait très bien faire passer la frustration. Encore un jeu à suivre

 

Je n’ai pas pu essayer beaucoup de jeux différents sur ce stand, et je le regrette. Mais vu le peu de temps sur place, j’ai préféré prioriser les jeux sur Nintendo Switch, et je n’avais pas eu le temps de me renseigner avant pour connaître les titres présents à voir absolument ! Ce fut donc un peu au hasard que je les ai essayés, à part Koloro que je connaissais déjà et que je voulais essayer. C’est d’ailleurs mon coup de coeur indé du salon, et j’ai hâte d’y jouer un jour sur ma Switch ! Les 2 autres jeux m’ont bien plu aussi, et je suis bien contente d’être tombée dessus.

Un grand merci aux développeurs pour leurs explications d’ailleurs. On sent la passion qui les anime et j’aime beaucoup discuter avec eux. Le reste village des indés était vraiment très grand, avec de nombreux jeux jouables, et là aussi une très bonne ambiance. Une petite scène était même installée pour quelques sessions de découvertes, let’s play ou autre.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Le blog utilise les cookies pour améliorer votre expérience et diverses statistiques de fréquentation. En continuant à utiliser le blog, vous acceptez l’utilisation des cookies. Accepter En savoir plus