[TFGA E02S03] Mes Hérauts du genre

par Seilin
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TFGA saison 3

 

Nouveau thème pour le TFGA, ce Top 5 sur des titres de jeux vidéo créé par Alex Effect. « Les Hérauts du genre« . Késako ? J’avoue qu’au début, je n’étais pas du tout inspirée. Surtout que j’avais du mal à l’appréhender à cause de la définition induite par l’orthographe du mot. Ecrit ainsi, on parle de messager, d’une personne qui apporte les ordres du prince, qui fait les annonces dans les assemblées ou encore qui annonce quelque événement remarquable. Bien flou tout ça pour l’adapter aux jeux vidéo…

Et puis pour une fois, je me suis autorisée à voir ce qu’avaient fait les autres participants, histoire d’allumer la mèche. Et finalement, j’ai trouvé assez rapidement, mais comme d’habitude en répondant à ma façon. Je n’ai pas assez de culture vidéoludique pour parler de jeux qui auraient été annonciateurs de grands changements dans l’industrie du jeu, pour chaque genre en plus ! Je me suis dit que j’allais vous parler de ces jeux (ou autre) qui ont fait naître en moi quelque chose de spécial, une envie d’aller plus loin, un amour pour le genre en question… Un top très personnel donc, qui peut n’avoir rien à voir avec une quelconque réalité.

 

5. Le héraut du casse-tête : Picross

Switch PicrossS

 

J’ai toujours aimé les casse-têtes et jeux de réflexion, vidéo ou non, comme les puzzles, sudoku, hashiwokakero (même si je viens de découvrir le terme en cherchant), et autres jeux de réflexion souvent japonais, les Professeur Layton… Même si des versions papier existaient déjà depuis bien longtemps, c’est avec Picross e sur 3DS que j’ai vraiment adhéré au concept. D’ailleurs, le terme japonais et plus ancien n’est pas Picross, mais hanjie. Des grilles où il faut griser certaines cases en fonction de chiffres sur chaque ligne et colonne, pour découvrir un dessin. Ça peut paraître simple, mais c’est parfois plus compliqué qu’il n’y parait et moi j’adore. Étonnamment, je n’ai pas fait le rapprochement pendant longtemps entre les jeux sur papier que j’aimais faire et cette licence jeu vidéo. Mais toujours est-il que depuis, toutes les versions ont été faites, jusqu’à Picross S qui vient de sortir sur Switch, pour mon plus grand plaisir, en passant par des versions 3D avec 2 couleurs.

Là où ce jeu a su faire fort dans le monde du jeu vidéo, c’est justement avec son apparition sur Game Boy avec Mario’s Picross. Ce fut le début d’une arrivée du jeu de réflexion sur le marché, et petit à petit, d’autres opus sont sortis jusqu’à ceux d’aujourd’hui. Nintendo en a même profité pour proposer d’autres versions de Picross sur les thèmes de Pokémon (en free-to-play) et de Zelda, parfait pour les fans. Le jeu n’est toutefois pas réservé à ce constructeur, et il existe de nombreuses autres versions, le terme Picross étant utilisé généralement pour parler du type de puzzle.

On aime ou on n’aime pas ce genre de jeu, mais personnellement je suis tombée immédiatement sous le charme. C’est à partir de mon premier achat que je me suis mise à rechercher plus souvent des jeux similaires. En plus de toutes les versions DS, 3DS et maintenant Switch de la licence, j’ai découvert des petits jeux comme Akari ou Tappingo par exemple, qui réjouiront surement les fans du genre comme moi.

 

 

4. Le héraut de la gestion : Roller Coaster

Roller Coaster Tycoon

 

Il fallait bien que je trouve quelque chose qui n’était pas sur console Nintendo… Quoique ce serait parfait sur Switch en mode portable tactile. Mais oui, c’est avec Roller Coaster que j’ai découvert véritablement le jeu de gestion et que je me suis mise à adorer ça. Le fait qu’il faille gérer un parc d’attraction a clairement aidé, c’est certain. Parce que je n’ai pas un grand sens de l’imagination ni la créativité, qu’il faut pour construire quelque chose. Mais ici, avec des objectifs précis, c’était plus facile. C’est un jeu que j’ai découvert lors d’un échange linguistique en Allemagne, il fallait le faire ! Il s’agissait du tout premier, et à mon retour, je me suis empressée de le retrouver pour l’acheter et y jouer. J’ai toutefois un peu laissé tombé après le 2, car je n’ai pas beaucoup accroché aux graphismes en 3D, mais j’ai continué longtemps de jouer sur le deuxième opus avec toutes les extensions proposées.

C’est aussi à partir de là que j’ai apprécié les autres jeux de gestion, tant qu’ils disposent de certains objectifs à accomplir. Car au final ce que j’aime, ce n’est pas créer quelque chose, mais organiser mon environnement pour réussir. Ce fut le cas ensuite avec des jeux comme Zoo Tycoon ou Theme Hospital, et beaucoup plus récemment avec des jeux de simulation de vie comme Animal Crossing New Leaf. C’est assez différent, mais à partir du moment où il y avait les objectifs de remboursement de prêt, de collection ou de musée, j’y trouvais mon bonheur.

 

 

3. Le héraut du RPG : Fire Emblem (Awakening)

FireEmblemAwakening

 

Avant la 3DS, j’avoue que je m’intéressais assez peu aux jeux que je ne connaissais pas (il faudra que je raconte tout ça un jour). Mais quand je l’ai eu, j’ai totalement changé de point de vue, et Fire Emblem Awakening a été annoncé. Je ne connaissais pas mais j’en avais entendu beaucoup de bien, c’était beau et tactique, donc à priori pour moi. Je n’en attendais rien, mais dès que je l’ai reçu, j’ai laissé tombé Luigi’s Mansion 2 pour faire mon premier marathon de jeu d’une seule traite. Plus de 80h sur ma partie, sans lancer une seule fois un autre jeu tellement j’ai accroché. Ça a quand même pris plusieurs semaines, mais ça m’a marqué.

Dès cet instant, je me suis beaucoup plus intéressée à l’univers du RPG. Alors pour ceux qui vont me parler de Pokémon, je dois vous dire que je ne considère pas la licence comme un RPG. Je ne l’ai jamais vraiment catégorisé en fait, mais pour moi c’est très différent, peut-être parce que j’aime ce jeu depuis très jeune, avant même de pouvoir comprendre ce qu’était un RPG… Bref, Pokémon est à part, et c’est à partir de FE:A que je me suis penchée sur les RPG. C’est aussi là que je me suis rendue compte que tous n’étaient pas faits pour moi, bien au contraire. Je me suis prise de passion pour les tactical-RPG particulièrement, ces jeux où il faut réfléchir à tête reposée, penser les coups à l’avance, et ne pas combattre tête baissée. C’est pour cette raison que je n’ai encore jamais touché à un Final Fantasy, ou que Xenoblade Chronicle 3D attend toujours dans sa boîte. Mais un jour je m’y essaierai quand même ! Par contre je peux vous parler de Mercenaries Saga, un indé qui reste tout à fait dans le thème, ou de Codename S.T.E.A.M., une nouvelle licence que Nintendo a sorti sur 3DS et qui n’a pas eu le succès mérité.

 

 

2. Le héraut de la plateforme : Mario

Mario_Banner

 

J’arrive dans des sujets qui me tiennent un peu plus à cœur encore. C’est avec la NES que j’ai connu ma première expérience vidéoludique, et notamment avec Super Mario Bros. Gros coup de cœur pour le plombier moustachu, pourtant pas très sexy. Il est devenu par la suite mon grand favori, et pendant cette première période de gaming, je suis passée par un très grand nombre de ses titres. Encore maintenant il fait partie de mes incontournables, et je ne peux rester de marbre à l’annonce d’un nouvel épisode. Il suffit de vois mon impatience pour Super Mario Odyssey, mais celui-ci est vraiment très particulier. Je vous parle d’ailleurs un peu plus en détails de cette histoire entre Mario et moi dans un article que je lui avais dédié il y a quelques temps, sous forme de premier chapitre d’une saga (que je n’ai jamais continuée…).

Et puis de manière générale, qu’on aime ou pas Mario et ses jeux, il faut reconnaître que ce fut l’un des pionniers du jeu de plateforme, et c’est lui qui a en grande partie contribué au succès de Nintendo. Mario est l’un des premiers à qui on pense quand on parle de plateforme, et il n’a cessé d’évoluer avec le temps. De véritables prouesses technologiques, des graphismes toujours plus beaux, des pouvoirs enchanteurs, et bientôt un pari gagnant avec un monde toujours plus ouvert dans le retour d’un Mario en 3D. Bien que souvent qualifié comme simple, il reste un incontournable du constructeur, impossible de passer à côté, et impossible de ne pas le connaître, même en tant que non gamer.

 

 

1. Le héraut de mon coeur : Nintendo

Nintendo rétrogaming

 

Sur le podium, Nintendo. Héraut, héros, les deux se valent. J’ai plongé dans la console étant petite avec Nintendo, et je suis restée une passionnée du constructeur, malgré un passage à vide côté jeux vidéo. Nintendo c’est donc la NES, une console de salon qui a révolutionné mon quotidien. Puis la SNES, qui a fait de même, et en mieux. Mais aussi la Game Boy que je pouvais emmener partout, etc… Les premières années de ma vie ont été bercées par les différentes consoles proposées. Qui ne seraient rien sans les jeux qui vont avec. Je viens de parler de Mario, mais il y en a eu beaucoup d’autres, pas forcément exclusifs. Pokémon, Donkey Kong, Kirby, Tétris, Jurassic Park, Duck Tales, Ninja Turtles, Sailor Moon, Coolspot, Mr. Nutz… Je pourrais en citer un très grand nombre mais je vais m’arrêter là.

Et puis Nintendo a pu montrer plus d’une fois qu’il savait innover, prendre des risques, qui se sont souvent révélés non seulement payants, mais surtout moteur pour les autres. Ils ont été les premiers à démocratiser la console portable avec la Game Boy, à tenter la réalité virtuelle, à mettre sur le marché une console dotée de 2 écrans dont un tactile avec la DS, puis d’y mettre une image en 3D sans lunettes, ils ont conçu une manette à détection de mouvement avec la Wii, et depuis peu ils ont réussi à faire d’une pierre deux coups avec la Switch, permettant d’avoir à la fois une console de salon et une console portable. Que dire de plus ? Ce sont eux qui proposent à chaque générations des moyens innovants de jouer, tout en essayant de ne pas nous forcer à rester à la maison, assis dans un canapé pendant des heures.

Nintendo a su faire naître en moi cette graine de passionnée, et je l’en remercie. Dans mon cœur, il a toujours été le meilleur, même si je ne regarde pas à côté plus par manque de temps qu’autre chose. Justement, je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller voir ailleurs. Nintendo me propose tout ce dont j’ai besoin, que demander de mieux. Encore maintenant, je ne risque pas de le laisser tomber ! Et je pense que je ne suis pas la seule das ce cas-là. Sans entrer dans des débats, nombreux sont les fans du constructeur japonais, et j’ai l’impression que ceux-ci sont souvent bien plus solides et fidèles que les autres. Il ne s’agit souvent pas que de jeu ou de puissance, mais véritablement d’une histoire, de nostalgie, d’une corde sensible qui vibre en nous.

 

Si je me suis mise à la rédaction de ce nouvel épisode du TFGA un peu tard, je ne regrette pas de m’y être penchée. Je me suis même un peu emballée sur la fin. Mais comme vous le savez, et comme le prouve l’existence même de ce blog, Nintendo a une place importante dans ma vie. Au final, à chaque étape, il y a eu un jeu, un événement, une console, qui a su allumer une petite flamme en moi, qui ne s’est encore jamais éteinte, même si elle a faibli dans le temps. Et c’est en y repensant qu’on se rend compte que parfois, ça ne tient pas à grand chose. Ce sont ces instants qui furent parfois courts, mais qui ont décidé de notre passion.

Maintenant, il est l’heure de penser à lire ce qu’ont proposé les autres participants de ce TFGA sur les hérauts du genre. Pour cela, je vous renvoie directement sur le blog d’Alex où ils sont tous recensés. Et vous-même, vous pouvez participer ici-même en commentaire, pour donner vos impressions ou dire ce que vous auriez répondu à ce thème.

 

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