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[Switch] Un essai console réussi et des jeux prometteurs!

Essai Switch - bannière

 

Suite à la présentation de la Nintendo Switch, j’ai eu l’honneur de pouvoir la tester le vendredi après-midi lors d’une session réservée à la presse, puis le lendemain en tant qu’invitée parmi de nombreuses autres personnes. Un vrai bonheur de pouvoir se rendre compte des possibilités de la bête par soi-même, dans un cadre aussi splendide !

Pendant ces quelques heures, j’ai pu manipuler la console sur différents jeux proposés lors de la présentation, en dehors de Super Mario Odyssey qui n’était pas présent. Il n’y avait qu’un décor, avec le trailer qui tournait en boucle au-dessus, et la possibilité de se prendre en photo avec un Mario géant tenant sa casquette!

 

 

Je vous propose donc de vous parler de la console, des différents modes de jeu testés avec les différentes manettes, et surtout de chaque jeu disponible sur le salon, avec mon avis à chaque fois (ou presque, n’ayant pas pu tous les tester…). Au passage, petit détail amusant mais intéressant, un écran géant présentait différents trailers, ainsi que le fonctionnement du contrôle parental, qui se fera par une application mobile permettant de vérifier et de limiter le temps de jeu ou les tranches horaires autorisées.

 

 

 

 

 

La console

Plus que pour les jeux, si j’ai voulu monter à Paris pour essayer la Switch, c’est vraiment pour avoir la nouvelle console de Nintendo entre les mains. Le premier trailer m’avait surtout interpellé, et je ne savais pas trop quoi en penser. J’avais fait un article avec plusieurs attentes, dont un certain nombre sur la console en elle-même et surtout les différents modes de jeu et la prise en main des manettes.

Lors de cet essai, la console était exposée pour être vu sous tous ses angles, ou presque, selon les différentes possibilités (avec la tablette dans le dock, tablette utilisée comme écran simple, ou en mode portable). Puis chaque stand proposait de jouer à un jeu selon un certain mode et/ou avec une manette spécifique (Joy-Con, avec ou sans Grip, Pro Controller, tablette…).

 

 

 

Le Dock

Le dock n’est au final qu’un accessoire de la console permettant d’afficher le jeu sur l’écran. Une sorte de câble HDMI bien plus lourd et encombrant, mais disposant de toute la technologie de la Switch. Il est tout de même bien plus petit que je ne pensais au vu des photos, la console n’est donc pas très encombrante, bien moins qu’une Wii U (sans le Gamepad…). D’un gris mat, il a une apparence très sobre qui passera très bien dans le salon, et il semble plutôt résistant (en même temps, on ne lui demande pas de bouger donc ce n’est pas le principal).

 

 

Il dispose d’un boîtier arrière qui cache les principaux branchements, alimentation et HDMI, et sur le côté on trouve 2 ports USB qui serviront pour connecter les manettes. La fente centrale permet de connecter la tablette quand le jeu se passe sur l’écran de la télévision. Il suffit simplement de soulever la tablette pour la déloger de son emplacement et afficher le jeu dessus, et l’y remettre pour réafficher le jeu sur l’écran de sa télévision. Simple comme bonjour. Il faut toutefois insister un minimum pour l’enclencher, et j’avoue que j’avais un peu peur de casser quelque chose au début (mais c’est à cause de mon côté un peu bourrine). Une fois qu’on a essayé, le coup de main est immédiat et il n’y a aucun problème (testé sur le stand de Zelda, j’en reparle un peu plus loin) ! Par contre on est loin de la pub où le jeu se relance tout de suite, il y a d’abord un écran de confirmation.

 

 

 

La tablette

Une fois sortie de son emplacement, la tablette peut être posée sur un support pour être utilisée comme écran simple, ou bien connectée aux Joy-Con pour former une véritable console portable. Forcément, elle est bien plus large une fois les manettes accrochées, mais la prise en main reste aisée.

Je l’ai trouvée un peu lourde, mais c’est probablement à cause de l’antivol qui était dessus, qui faisait une certaine épaisseur. Du coup je n’ai pas pu essayer d’enlever les Joy-Con, mais un simple bouton à l’arrière, sous les ZL et ZR, permet de les déverrouiller.

 

 

Sur les quelques jeux que j’ai pu tester avec (Zelda, Sonic, Mario Kart 8), je n’ai eu aucuns soucis de prise en main. Je n’ai pas les dimensions en tête, mais je pense qu’elle est un peu plus large qu’un Gamepad, ou alors c’est une impression à cause de la finesse et peut-être de la hauteur. Cela reste à confirmer. En tout cas elle reste plus large que ma 3DS, donc les premières minutes ont nécessité un petit temps d’adaptation, puis ce fut très bien. Elle est assez plate, sans l’être trop, mais je crains quand même le côté portable. Peut-être que j’ai trop l’habitude de ma 3DS avec son double écran qui se referme, ce qui donne un sentiment de résistance, ou que je ne suis pas habituée à avoir un article aussi qualitatif à mettre dans mon sac, toujours est-il que je m’inquiète un peu. L’écran résistera-t-il aux rayures, aux chocs et à tout ce qui peut se produire dans un sac ?

 

 

Les housses de protection déjà annoncées m’ont quand même un peu rassurée sur ce point, mais les premiers temps, je ferai très attention. D’autres consoles portables comme la PSP ou la PS Vita ne se referment pas et n’ont pas de problèmes pour autant, mais elles sont moins grandes et fines. J’aurais peur qu’à force, la tablette se torde (ce qui semble toutefois très peu probable), à voir avec le temps. Et puis, j’avoue être très attachée à ma 3DS, et je ne sais pas si j’arriverai à la laisser de côté. Au début ce sera surement très dur, et je ne me vois pas me balader avec 2 consoles dans le sac (il est assez lourd comme ça) !

L’autre possibilité de la tablette, c’est de l’utiliser comme simple écran et de jouer avec les Joy-Con, généralement en en utilisant un chacun avec des amis. Il y a alors un petit support à sortir de son emplacement pour la faire tenir à la verticale sur une surface plate.

 

 

A mon grand regret, je n’ai par contre pas pu tester l’aspect tactile de la tablette, les jeux proposés n’utilisant pas cette fonctionnalité. Le retour au menu était désactivé, et il ne fut pas possible de profiter de l’interface, encore moins du partage d’images, et donc pas de test du tactile. Et le dernier petit détail positif, c’est le bouton du volume, qui devient un vrai bouton et non plus une molette! Enfin il sera possible de modifier le volume avec précision.

 

Les Joy-Con

Le cœur de la console et de sa nouvelle technologie, ce sont bien évidemment ses Joy-Con, de toutes petites manettes multifonction qui s’accrochent de partout ! Attention, petit pavé à venir vu la multitude de possibilités ici…

Un Joy-Con, c’est une seule « mini-manette », et la Nintendo en possède 2 de base, qui s’accrochent à la tablette ou au Joy-Con Grip (j’y reviens plus bas), pour s’adapter aux différents modes de jeu. Lors du premier trailer, passé le côté innovant de la chose, je me suis tout de suite demandé si la taille minuscule n’allait pas être un frein au jeu. Et bien, je ne vais pas tourner autour du pot, non ! (au moins sur de courtes sessions)

 

 

Le Joy-Con s’adapte parfaitement dans la main, et les boutons sont finalement bien placés. Quand on joue avec un seul Joy-Con dans les mains, le côté asymétrique avec soit le stick soit les boutons au milieu de la manette font que les 2 mains ne sont pas au bord. En effet, l’une des deux l’empoigne comme il faut, évitant ainsi une crampe rapide. Après plusieurs sessions de jeu, je n’avais pas l’impression d’avoir joué, dans le sens où je n’avais pas du tout mal aux mains. Mais cela reste à voir pour des sessions beaucoup plus longues.

Quand on les utilise de cette façon, les Joy-Con ont des dragonnes qui permettent d’éviter d’envoyer la manette dans la télévision ou à la tête de son adversaire (comme pour les wiimotes). Leur petit plus, c’est une barrette qui se glisse sur le haut de la manette (quand elle est à l’horizontale), les rendant un peu plus hautes. Elles tiennent ainsi mieux en main, mais il est tout à fait possible de les utiliser sans cet accessoire. Par contre dans cette configuration, les boutons L et R seraient un peu moins accessibles, c’est à savoir.

 

 

Par contre, selon les jeux, j’ai eu l’impression que les boutons n’étaient pas aussi réactifs que nécessaires, à moins que cela ne dépendent des Joy-Con en eux-mêmes qui subissent quelques bugs. Pour l’un c’était les boutons L et R, pour un autre, c’était la calibration du gyroscope qui rendait les résultats totalement faussés. Sur d’autres jeux, j’ai trouvé les boutons un peu resserrés, mais ce fut assez rare. De manière générale, ils sont plutôt bien placés et le placement des doigts vient immédiatement dessus.

Certains jeux comme Arms nécessiteront les deux Joy-Con droit et gauche pour chaque joueur. Dans ce cas-là, la prise en main est encore plus facile, les doigts se positionnant automatiquement au niveau des gâchettes et du stick ou des boutons. Je n’ai testé qu’un seul jeu dans cette configuration, mais je pense que ce sera pareil pour les autres.

 

 

Les Joy-Con sont un concentré de technologie, et peuvent être utilisés de dizaines de façons différentes. C’est surtout avec 1, 2 Switch que l’on s’en rend compte (voir plus bas la description de chaque jeu), et il y aura certainement d’autres jeux par la suite qui en profiteront. J’en parle ensuite, mais j’ai surtout été bluffée par la qualité des vibrations, qui sont vraiment très réalistes. Je n’avais pas bien compris l’intérêt lors de la présentation, avec le verre rempli de glaçons, mais un des mini-jeux rend le concept plus concret.

Ils disposeront par la suite d’un grand nombre d’accessoires, au même titre que la wiimote, à commencer par le volant pour les courses de Mario Kart. Nul doute que par la suite, d’autres arriveront.

 

 

 

Le Joy-Con Grip

Les 2 Joy-Con peuvent donc s’utiliser séparément, assemblés sur la tablette pour un mode portable, mais aussi sur un support appelé Joy-Con Grip pour former une manette à part entière. Plusieurs jeux proposaient l’essai avec cette configuration. Et je crois que c’était ma préférée ! La manette est plutôt carrée, et comme cela a été montré plusieurs fois, elle a un peu une forme de tête de chien bizarre, ce qui fait tout son charme.

 

 

Elle a une excellente ergonomie et une prise en main surprenante. Le fait d’être moins large que les autres n’est pas du tout gênant, bien au contraire. J’ai trouvé que la position prise en conséquence était plus confortable, plus « naturelle ». Et au final, quand on y pense, elle n’est pas si différente des autres. La manette XBbox a également un stick en haut à gauche et un autre en bas à droite, et des boutons en haut à droite plus une croix directionnelle en bas à gauche. C’est juste que sur la Switch, l’asymétrie est plus marquée car les touches se ressemblent plus et qu’elles sont toutes de la même couleur.

 

 

Comme sur la tablette, le montage et le démontage des Joy-Con est très simple, et il suffit d’appuyer sur le bouton placé à l’arrière pour débloquer la manette puis la glisser vers le haut pour la sortir de son emplacement. Pour la remettre, la manipulation est la même en sens inverse, sans avoir à appuyer sur le bouton. Le bon point, c’est que ce bouton est très bien placé, les doigts ne tombent pas dessus par hasard et il y a besoin d’une certaine pression pour débloquer la manette. Elle ne risque donc pas de sortir toute seule de son emplacement.

 

 

C’est une fois assemblée de cette façon que la manette ressemble le plus à une « manette normale », comparable aux autres. On y retrouve les éléments Nintendo qui étaient présents sur le Gamepad, avec le stick, les boutons, les gâchettes L, ZL, R et ZR, mais surtout les boutons Home, plus et moins. Mais la grande surprise, qui ravit le plus grand nombre, c’est l’apparition du bouton partage, pour les images et les vidéos. Nous n’avons pas eu droit à une démonstration ni à la possibilité de voir comment le système fonctionnait, mais cela est de très bonne augure ! Il faut déplorer en contrepartie la disparition du Miiverse (ainsi que du streetpass). J’ai toutefois hâte de voir comme cela va fonctionner, ainsi que le système de service en ligne.

 

Le Pro Controller 

La dernière possibilité pour jouer sur la Nintendo Switch, c’est d’utiliser le Pro Controller, qui s’achète séparément. Un peu comme le précédent sur Wii U, il s’agit d’une manette faite d’un seul bloc, filaire, conçue pour être le plus ergonomique possible. Pour être honnête, je trouve qu’elle ressemble surtout beaucoup plus à toutes les autres.

Elle n’en reste pas moins très agréable et se prend très bien en main. Pour moi, cela reste un accessoire facultatif au vu de ma façon de jouer, et je pense très bien me satisfaire du Joy-Con Grip, d’autant qu’il permettra en prime de jouer à plusieurs avec les Joy-Con une fois détachés. Donc quitte à faire un achat conséquent en plus de la console pour une deuxième manette, mon choix est vite fait.

 

 

Voilà pour la console en elle-même et les différentes possibilités de jeu. J’ai été très agréablement surprise et emballée par le confort procuré par les manettes, quelles que soient leur configuration, beaucoup plus que je ne le pensais. Mon compagnon, qui est un joueur exclusif sur PC, a lui-même été conquis par la console, confortant mon choix d’achat (et m’y poussant même un peu). Passons maintenant aux jeux proposés sur place et l’expérience que j’en ai tiré.

 

 

1, 2 Switch

1 2 Switch, c’est un peu le Wii Sport de la Nintendo Switch. Un jeu fait pour le lancement de la console, fun, convivial, et surtout conçu pour montrer à tous les capacités de la console. Il est constitué de nombreux mini-jeux, qui se jouent à 2, à l’aide des Joy-Con mais presque sans avoir à appuyer sur les boutons, et presque sans avoir besoin de regarder l’écran. Lors de la session test, 6 d’entre eux étaient jouables, je vais vous les présenter un par un.

 

Ball Count

Ce jeu de réflexion met à profit la technologie HD Rumble, qui permet de formaliser des vibrations extrêmement fines et réalistes. Le Joy-Con représente ici une boîte qu’il faudra bouger dans tous les sens pour essayer de trouver le nombre de billes qu’elle renferme. Les joueurs tiennent chacun un Joy-Con à l’horizontale, comme s’ils tenaient la boîte dans leurs mains. Bien sûr, il n’y a pas de billes dans la manette, mais les vibrations sont tellement bien faites que c’est à s’y méprendre ! Il n’y a pas besoin d’appuyer sur des boutons, à part le stick pour sélectionner le nombre de billes. C’est en posant le Joy-Con sur un support plat que la validation se fait.

Je suis restée bluffée par l’effet rendu. Les vibrations sont à la fois très fines quand les billes roulent, un peu plus marquées quand elles viennent cogner contre la paroi de la boîte. Je sentais même l’impression de lourdeur des billes où qu’elles se trouvaient. Même en regardant le Joy-Con avec insistance, il était difficile de voir autre chose qu’une boîte en bois contenant des billes !

 

 

Copy Dance

Ici, tout est dans le mouvement. Le premier joueur doit réaliser une pose, le Joy-Con à la verticale dans la main, et le joueur d’en face devra la refaire au mieux. Après 3 essais, les rôles s’inversent, et c’est à celui qui aura eu le meilleur score de reproduction de gagner. Le résultat est donné sous la forme d’un pourcentage de similitude. Un principe simple mais efficace, basé sur le mouvement des Joy-Con, un peu à la sauce Just Dance. J’ai un peu moins accroché sur ce jeu, surtout parce que j’étais seule et donc moins à l’aise face à mon adversaire.

 

Samouraï Training

Parmi les 6 jeux présents sur place, c’est le seul où les deux joueurs ont vraiment un rôle différent (un peu comme Copy Dance, mais en plus marqué). Nous sommes ici aussi sur un jeu basé sur le mouvement des Joy-Con, simplement tenus à la verticale. Les 2 joueurs sont des samouraïs, mais l’un devra attaquer et l’autre défendre, sachant que le rôle est réparti au hasard. Celui qui a l’épée doit attaquer son adversaire, en positionnant son Joy-Con au-dessus de lui et en l’abattant comme s’il maintenait un sabre vers le joueur d’en face. Ce dernier devra essayer de bloquer le coup en tapant des mains (avec le Joy-Con au milieu). Tant que les coups sont bloqués, l’attaquant devra insister, jusqu’à réussir à fendre son adversaire en 2. Mais lorsqu’il y arrive, ce n’est pas si sanglant, ce sont simplement des fleurs de cerisier qui volent à l’écran et le perdant est à genoux.

La réactivité du Joy-Con est mise à l’épreuve, et j’ai cru remarquer que le coup était facilement bloqué. Par contre, il est possible de faire des feintes, d’attendre un peu (mais pas trop longtemps, où un compte à rebours vient limiter le temps restant), et de tout tenter pour surprendre le joueur d’en face. Lorsque le défenseur se fait avoir, c’est à son tour d’avoir le sabre.

Jeu assez sympa, qui peut durer très longtemps comme nous avons pu le voir avec l’animateur du stand et un joueur aguerri. Les coups étaient facilement contrés et il a fallu feinter plusieurs fois pour réussir à bien percer la défense d’en face ! Pour ma part, la partie fut rapide, ayant été surprise par le coup de mon adversaire qui avait choisi la rapidité en agissant juste après le « commencez ».

 

 

Milk

Voici le jeu totalement « What the Fuck » de 1, 2 Switch ! Dans Milk, le Joy-Con représente le pis d’une vache qu’il va falloir traire… Le Joy-Con doit se tenir à la verticale (comme un pis), et il faut le faire aller de haut en bas en appuyant sur les touches L et R (comme si on le pressait). Après un certain temps, les fermiers s’arrêtent et le décompte est fait en verres de lait. Alors oui, si jamais vous vous posiez la question, on a l’air complètement ridicule lorsque l’on joue à ce mini-jeu !

Au-delà de l’aspect surréaliste du jeu et des nombreux fous rires que cela va engendrer, il est très technique de bien faire le mouvement et d’appuyer sur les boutons au bon moment. Car il ne s’agit pas de rester appuyer et de secouer le Joy-Con. Il faut vraiment appuyer sur le bouton L ou R (celui du haut) en premier quand le Joy-Con est en haut, puis l’autre en descendant. Le tout s’accompagne d’une petite vibration, plus ou moins forte selon la puissance du jet…

 

 

 

Safe Crack

Plus discret, celui-ci revient sur l’aspect vibration du Joy-Con, en plus du gyroscope. Il s’agit de trouver la combinaison d’un coffre-fort à serrure, en jouant à l’apprenti cambrioleur. Comme dans les grands films, la combinaison peut se trouver en étant attentif au bruit du coffre en tournant la serrure, qui aura un claquement en entrant dans le bon emplacement. Le principe est le même, à la différence qu’au lieu du bruit, ce sont les vibrations qui vont nous guider pour trouver la bonne combinaison.

Le Joy-Con bien tenu en main, il suffit de tourner le poignet pour tourner la serrure, jusqu’à sentir une vibration différente des autres, signifiant qu’on est dans le bon emplacement. Et il y en a 3 à trouver avant son adversaire (sachant que les combinaisons sont différentes pour les 2 joueurs), le plus rapidement possible.

J’ai beaucoup aimé ce jeu, où il faut se concentrer pour arriver à trouver la bonne encoche. Il y a toutefois des pièges, et parfois j’ai eu l’impression de me retrouver dans le jeu avec les billes tellement la vibration se faisait plus forte. D’après l’animatrice du jeu, c’est normal et c’est fait pour nous déconcentrer. Un autre point négatif, c’était la difficulté à faire le tour complet, le poignet ne pouvant se tourner à 180°. Du coup il y a une zone un peu plus difficile d’accès.

 

 

Quick Draw

Il s’agit du jeu présenté plus longuement pendant le trailer, celui similaire à un Western, où le joueur le plus rapide gagne. Les deux joueurs doivent se faire face, et dégainer leur Joy-Con puis tirer en appuyant sur le bouton ZR ou ZL le plus vite possible. La manette se tient à la verticale dans une main, qui est laissée le long du corps pendant que les joueurs se regardent dans les yeux. C’est au top départ lancé par la voix off que l’action se déroule, il faut être très réactif, mais pas trop. Je me suis trompée plusieurs fois en voulant tirer alors qu’il ne s’agissait que des instructions !

Une fois le tir réalisé, le vainqueur est désigné et les vitesses de tir de chacun s’affichent sur l’écran, en plus de l’angle de tir et du moment précis où il a eu lieu. Un petit récapitulatif assez sympathique. Malgré tout, sur le stand où nous avons pu essayer le jeu, une des deux manettes n’était pas bien calibrée, ce qui fait que le joueur perdait presque systématiquement. Il y avait un fort décalage dans la vitesse et l’angle de tir, faussant les résultats. Cela a au moins permis de mettre en avant l’existence de ce défaut.

 

 

 

Il devrait au final y avoir au moins une vingtaine de mini-jeux si on en croit le trailer qui montre plusieurs séquences différentes, notamment des concours de magie, des matchs de ping-pong ou encore des vitesses de décrochage de téléphone. Pour autant, le prix de lancement de 50 euros me semble quelque peu excessif, et je pense qu’un coffret avec la console et le jeu à moindre coût serait préférable. Il s’agit malgré tout de jeux anecdotiques, pour quelques parties entre amis, mais qui sera vite rangé au fond de la ludothèque…

 

 

Arms

Arms est le second nouveau jeu annoncé lors de la présentation de la Switch, mais il ne sortira pas au lancement. Il s’agit d’un tout nouveau titre, plus technique, mais mettant également en avant les capacités de la console et surtout des Joy-Con une fois de plus. A la différence de 1, 2 Switch, le joueur aura les deux Joy-Con dans les mains, représentant des gants de boxe. Car Arms est un jeu de combat, où les personnages disposent de bras extensibles et de gants personnalisables avec de multiples fonctionnalités.

 

 

Les commandes sont assez simples et un court entrainement permet de les comprendre assez rapidement. La position des Joy-Con et leur manipulation permettra de déplacer le personnage et de le faire attaquer ou le mettre en position de défense, et les boutons L et R seront utilisés pour parer les coups et sauter. Pour l’attaque en elle-même, c’est comme un vrai combat de boxe, et il suffit d’avancer la main pour que le coup parte, avec la possibilité de faire des coups incurvés, ou de lancer les 2 poings en même temps pour attraper l’adversaire. Au fil du combat, chaque personnage accumule de l’énergie qui lui permettra de lancer une attaque spéciale via la gâchette ZR et qui pourra être fatale à l’adversaire s’il est rapidement rué de coups. Donc au final, côté prise en main, c’est plutôt facile et assez intuitif, d’autant plus qu’il n’y a pas besoin de chercher sur quel bouton appuyer.

 

 

Mais la technique s’annonce plutôt complexe et nécessitera probablement plusieurs heures d’entrainement. D’autant plus que chaque personnage a ses spécificités propres et ses coups spéciaux, comme tout jeu de combat, ainsi que plusieurs armes possibles pour équiper ses poings. J’ai pu tester Ribbon Girl et Master Mummy, et j’ai pu bien voir les différences entre les deux, le deuxième étant beaucoup plus lourd que la première, et se déplaçant donc bien plus lentement. En contrepartie, il a une puissance d’attaque beaucoup plus forte et peut se régénérer quand il est en défense.

Pour mes essais, j’ai surtout fait ma bourrine et attaquer dans le vif, mais une fois que les commandes seront bien prises en main, et les caractéristiques de chaque personnage bien appréhendées, je ne doute pas que les matchs seront très intéressants ! D’après ce que j’ai pu comprendre, il y aura du multijoueur local et en ligne de prévu, donc largement de quoi faire.

 

 

Côté graphismes, je les ai trouvés très soignés. Les personnages ont des traits très fins et détaillés, avec un aspect BD,/Comics et les actions sont bien fluides. Il y a plusieurs arènes disponibles avec chacune sa particularité et son design, d’une grande beauté. J’ai pu apercevoir une arène type ring classique, avec un public très peu différencié toutefois (2 types de personnages se répétant à l’infini), et une autre plus sombre, avec des piliers que l’on peut détruire. Ces interactions avec le décor vont probablement rendre les combats encore plus complexes par ailleurs !

Pour ma part, je dois avouer que ce jeu ne me tentait pas à la base. Je ne suis pas très friande des jeux de combat en dehors de Street Fighter, donc passé la surprise de cette nouvelle licence et du côté fun des bras extensibles, je pensais passer dessus très rapidement. Pourtant, après quelques essais, je me suis bien prise au jeu, et je pense qu’il sera parfait pour des futurs tournois et des soirées entre amis. Par contre, il faudra prévoir un certain budget au départ pour jouer à 2 chez soi, car chaque joueur devant disposer de 2 Joy-Con, il sera nécessaire d’en posséder une seconde paire.

 

 

The Legend of Zelda : Breath of the Wild

C’était LE jeu que tout le monde attendait, et le stand a eu beaucoup de succès. Tout le monde voulait mettre la main dessus, et lors de la session visiteur, il y avait jusqu’à 3h d’attente ! Fort heureusement, j’ai pu en profiter le vendredi, mais la démo était tout de même assez longue et même s’il n’y avait pas beaucoup de monde devant moi, l’attente fut déjà suffisante. Mais que dire que vous ne sauriez pas déjà ? Le jeu est beau et très fluide, les graphismes sont très réussis, tout est soigné jusque dans les moindres détails.

J’ai testé le jeu avec le Pro Controller, avec lequel j’étais plutôt à l’aise. Comme tout Zelda, les commandes sont expliquées au fur et à mesure, et sont assez intuitives. La démo est constituée des 20 premières minutes de jeu, avec une petite introduction, les commandes avec la recherche de quelques vêtements, et l’utilisation de la tablette Sheika, grande nouveauté technologique du jeu. S’ensuit la découverte du monde ouvert, le mini-tutoriel concernant les objets à récupérer comme les branches ou les pommes ainsi que le sac, et les premiers dialogues avec un vieil homme.

 

 

Je n’ai pas fait la démo jusqu’au bout, je me suis simplement arrêtée à la première quête en allant jusqu’au lieu indiqué par la tablette. Ce qui m’a surtout intéressée dans cet essai finalement, c’est la prise en main de la console, et la possibilité de « switcher » entre l’écran et la tablette, seul jeu qui proposait cette possibilité sur place.

C’est donc très simple de passer d’un mode de jeu à l’autre. La tablette se retire simplement et se repose de la même façon, en forçant très légèrement pour la déloger de son emplacement et vice-versa. Dès qu’elle est sortie, l’écran de la télévision s’éteint et celui de la tablette s’allume, tout d’abord sur un menu demandant d’appuyer sur les touches L et R pour activer le jeu puis en validant. Une fois cette étape passée, le jeu est à nouveau disponible immédiatement. Le schéma est le même dans l’autre sens.

J’étais bien contente d’avoir pu tester cette fonctionnalité, et je suis plutôt satisfaite du résultat. La validation à chaque fois ralentit quelque peu la progression, mais c’est aussi une sécurité qui permet de reprendre le jeu quand on veut, sans se faire avoir parce qu’il aurait repris trop vite.

Pour ce qui est de Zelda, je n’ai pas trop détaillé ce que j’ai vu ni ne suis allée trop loin dans la démo car je sais que c’est une valeur sûre donc le côté découverte du jeu ne m’intéressait pas plus que ça ! Je vous laisse tout de même avec le dernier trailer.

 

 

 

 

 

Mario Kart 8 Deluxe

Nous sommes ici sur un grand classique, le Mario Kart 8 de la Wii U, mais avec tous les DLC intégrés, additionnés de nouveaux personnages : le Roi Boo, Bowser Jr. et les Inklings de Splatoon, fille et garçon. La possibilité d’avoir 2 objets revient également, quand on arrive à récupérer les 2 cubes superposés. Par ailleurs, le mode Battle s’est vu de retour avec plusieurs nouvelles fonctionnalités et nouvelles arènes.

 

 

Ce que j’ai pu voir sur cet essai, c’est la fluidité du jeu et la beauté des graphismes, tant sur la télé que sur l’écran, ainsi que les différents modes de jeu. Il y avait en effet la possibilité de jouer sur la télévision ou sur la tablette, avec un Joy-Con en main, mais aussi avec le Joy-Con dans un volant, plus petit que celui disponible pour la wiimote, ainsi que sur tablette en mode portable avec les Joy-Con accrochés.

Dans chaque cas, la prise en main fut assez intuitive et je n’ai pas vraiment eu besoin de tant d’adaptation pour me lancer dans la partie. Le gyroscope était très bien calibré et j’ai autant galéré dans certains virages que sur Wii U. Quoique sur l’une des sessions, l’animateur m’a indiqué qu’il était possible d’activer un mode d’aide, qui permettait de redresser un peu le kart dans les virages, évitant aux joueurs débutants d’être trop frustrés à tomber sans cesse dans les ravins.

 

 

Tout l’intérêt de cet opus comparé à son prédécesseur réside dans son contenu plus riche, et pourra surtout intéresser ceux qui ne l’avaient pas encore, ou ceux qui souhaitent continuer de se lancer dans des compétitions online. Car je pense que petit à petit, le réseau de la version Wii U va être déserté au profit de celui-ci dans les mois qui vont suivre la sortie du jeu.

 

 

 

 

Splatoon 2

Voilà un des rares jeux que je n’ai pas pu tester sur les 2 jours où j’étais présente. Il y avait beaucoup trop de monde pour moi à chaque fois et je n’ai pas voulu perdre trop de temps à essayer ce jeu qui de toute façon sera mien, tellement j’ai aimé la première version.

 

 

Comme pour Mario Kart, il sera possible d’y jouer selon les différents modes de jeu, avec la télévision ou la tablette, les Joy-Con ou le Pro Controller… Chaque mode était disponible sur place. Le jeu offre par ailleurs plusieurs nouveautés, que ce soit au niveau des tenues, des armes ou encore des stages. Du multijoueur local devrait également être disponible, pour des parties endiablées entre amis, et pour le mode online, un chat vocal sera mis en place via une application mobile, pour plus de coopération. Nul doute que les spécificités de la Switch seront utilisées pour avoir la meilleure expérience de jeu.

 

 

 

 

 

Super Mario Odyssey

A ma grande déception, ce fut le seul jeu présenté qui n’était pas présent. Le trailer m’a enthousiasmée comme jamais, j’ai adoré les premières images de New York avant même de savoir qu’il s’agissait de Mario, et la suite n’en fut que mieux !

Il y avait tout de même un stand disponible au fond du salon, avec un grand écran passant le trailer en boucle et un décor avec Mario et sa casquette, devant lequel il était possible de se faire prendre en photo / vidéo. Je pensais qu’il s’agissait d’une simple photo donc je n’ai pas beaucoup bougé, mais en fait c’est toute une courte séquence qui est enregistrée puis transmise par mail comme souvenir de cette journée !

 

 

Pour le jeu en lui-même, nous en saurons plus un peu plus tard, d’autant qu’il y aura une version jouable lors de l’E3, donc du gameplay à venir… Pour ma part, le plus dur sera d’attendre Noël, je n’ai même pas besoin de voir des images supplémentaires pour savoir qu’il me plaira !

 

 

 

 

 

Snipperclips : Les deux font la paire

Grande nouveauté, qui n’avait même pas été annoncée lors de la présentation matinale, Snipperclips, les 2 font la paire est un jeu de réflexion coopératif, difficile à expliquer mais hyper fun ! Il était jouable sur la tablette en mode écran, et chaque joueur disposait d’un Joy-Con dans les mains, assis sur un canapé (c’était les colorés en plus, ce qui apportait une touche supplémentaire de gaieté aux parties).

 

 

Concrètement, quel est ce jeu dont personne n’avait entendu parler jusqu’à présent ? Les joueurs doivent manipuler chacun petit bout de papier de la forme d’un ongle sur pattes, et ils doivent s’entraider pour résoudre des énigmes, dans un décor de papier très enfantin et simple, blanc mais avec les traits très colorés. Sur les quelques tableaux jouables sur le salon, la difficulté première était de trouver ce qu’il fallait faire ! Car si certaines énigmes étaient faciles, comme mettre le ballon dans le panier ou tailler le crayon, d’autres étaient plus complexes et on se regardait d’un air interrogatif, essayant un peu tout et n’importe quoi jusqu’à trouver la solution un peu par hasard…

Au final, il faut attraper des objets, les déplacer, les faire tourner… Et pour cela, nos petits personnages doivent se plier en 4 et il est possible de leur donner une forme particulière, en faisant en sorte que l’un croque le deuxième ! Si si, vous avez bien compris ! Lorsque les deux bouts de papier sont superposés, le joueur peut croquer un morceau de l’autre, et la partie commune disparaît alors. Cela permet d’avoir des formes de crochet, de pic, de pente… permettant la résolution de l’énigme.

 

 

Heureusement, un court tutoriel nous montre comment faire tout cela et toutes les possibilités des bouts de papier. Ils peuvent se baisser, se surélever un peu, tourner sur eux-mêmes (comme les aiguilles d’une montre) et donc se croquer, mais aussi se régénérer. Il y a donc une multitude de possibilités, et c’est en discutant avec son partenaire, en faisant plusieurs essais, qu’on arrivera à trouver la solution. L’air de rien, cela engendre de nombreux fous rires, comme à chaque fois qu’il faut réfléchir à plusieurs !

Côté ergonomie du jeu sur un canapé face à la tablette posé face à soi, j’ai trouvé ça très agréable. Cela rend peut-être même la réflexion et la convivialité plus marquées que si c’était sur un grand écran plus lointain. Par contre je ne sais pas s’il sera possible d’y jouer autrement, par exemple en mode portable avec les Joy-Con directement sur la tablette.

A suivre donc, je suis impatiente de rejouer à ce jeu dès qu’il sortira, peu de temps après le lancement de la console !

 

 

Skylanders Imaginators

Je n’avais jamais mis la main sur un jeu Skylanders (même si j’ai récemment acheté Superchargers sur Wii U avec Donkey Kong), et je n’en avais pas forcément l’envie, mais le stand était vide donc j’en ai profité, histoire de jouer un peu à quelque chose avec la Switch en main, en mode Joy-Con accrochés au Joy-Con Grip. Et je crois qu’il n’y a pas à dire, j’adore cette manette !

 

 

Pour ce qui est du jeu en lui-même, j’ai plutôt bien aimé, même si je n’ai pas suivi l’histoire. Nous sommes sur un jeu d’action / plateforme, fluide et beau, avec plein de possibilités. Ce que je retiens surtout, c’est que la technologie NFC qui lit les amiibos sur le Joy-Con droit permet aussi de lire les Skylanders.

 

 

Sonic Mania

Revoilà Sonic qui fait son retour pour ses 25 ans, et sur une console concurrente ! Je suis très peu allée voir ailleurs au cours de ma « carrière » de gameuse, mais je n’avais pas pu résister à l’attrait de Sonic sur Sega Game Gear. D’autant que les premiers opus restent mes préférés, donc il fallait que je passe par ce stand.

Et le gros point positif, c’est qu’il proposait d’essayer le jeu en mode nomade, donc avec la tablette et les Joy-Con accolés. Je dois avouer que j’ai eu l’impression de me retrouver avec une Game Gear dans les mains, à quelques différences près bien sûr (le poids, la taille de l’écran, la position des boutons… oui donc pas grand-chose en commun au final, je sais !).

 

 

Une fois encore, le jeu est ultra fluide et les graphismes sont très bien réussis. Je n’ai fait que le premier niveau, Green Hill Zone, donc je n’ai pas vu beaucoup de différences avec ce que je connais côté gameplay, en dehors du boss qui était totalement différent et très réussi ! Un Robotnik original, qui ne manque pas d’être toujours plus inventif pour essayer de s’en prendre à notre cher Sonic, accompagne de Tails que j’ai aperçu à un moment donné dans le stage.

 

 

Pour ce qui est de la prise en main de la tablette, aucun problème à signaler, à part que je l’ai trouvée un poil lourde. Cela pouvait s’expliquer par la plaque de sécurité qui apporte un poids supplémentaire. Mais les boutons sont bien placés et la prise en main est immédiate et très intuitive. Un mode de jeu parfait pour ce titre que je considère (très personnellement) comme plutôt portable.

 

 

 

 

 

Just Dance 2017

Le deuxième et dernier jeu que je n’ai pas pu tester. Je dois avouer qu’il n’y a pas vraiment de grosse révolution sur ce jeu. Il s’agit plus de tester la détection de mouvement des Joy-Con, ce qui avait déjà été fait avec 1, 2 Switch et cela m’avait suffi.

Que dire de plus donc à part qu’il y aura encore des nouvelles chansons et nouvelles choré ? Je pense que tout le monde ici connait le jeu, qui existe déjà sur plusieurs plateformes différentes…

 

 

Super Bomberman R

La partie rétro ne s’arrête pas qu’à Sonic, et plusieurs autres jeux ont eu droit à une petite revue de graphismes et quelques autres améliorations, dont Bomberman qui s’invite sur la Switch avec Super Bomberman R.

Le principe est toujours le même, plusieurs joueurs vont pouvoir s’affronter dans différentes arènes et récupérer les objets leur permettant d’avoir plus de bombes, plus de puissance, une meilleure vitesse… Et ici encore, si notre personnage se fait tuer, il peut parcourir les bords de l’arène pour essayer d’en piéger un autre et revenir dans la course.

 

 

Les graphismes du jeu étaient très soignés et rendaient vraiment bien en HD. Malheureusement avec ce type de jeu, je n’ai pas eu le temps de me concentrer sur la prise en main, ni même sur ce qui se passait à l’écran en dehors de mon personnage et mes bombes, mais je peux au moins dire que j’avais le Joy-Con bien en main, sans problèmes particuliers pour le manipuler. Par moments à l’écran, l’arène était plus ou moins grande, comme si elle subissait des effets de zoom, mais c’était peut-être lorsque l’un des joueurs se retrouvait sur le contour après s’être fait tué. Et après un certain temps de combat sans vainqueur, les murs s’effondrent une nouvelle fois, réduisant l’espace disponible, ans une animation pour le moins stressante !

 

 

 

 

 

Has Been Heroes

Alors pour le coup, je dois reconnaître que je n’ai strictement rien compris au jeu ! Je ne connaissais même pas son existence quand je me suis retrouvée devant l’écran du stand vide. Le jeu a été créé par ceux qui ont fait Trine, que je n’ai pas encore fait en dehors de la démo mais qui m’avait beaucoup plu par son univers et ses graphismes.

Ici, les dessins sont moins travaillés, font plus cartoon, mais ça reste bien fait et soigné. Plusieurs personnages sont présents à l’écran, répartis sur 3 lignes, et les ennemis arrivent de l’autre côté petit à petit. S’agissant d’un jeu stratégique, il faut placer nos personnages sur la bonne ligne pour attaquer, soit physiquement, soit à l’aide d’un sort, en fonction du type d’ennemi qui se présente à nous. Jusque-là tout va bien, mais là où ça commence à se complexifier, c’est que les ennemis peuvent bloquer les coups, et le jeu se met alors en « pause ». Il est alors possible de transférer un personnage d’une ligne à l’autre pour continuer l’attaque, qui pourra fonctionner ou être à nouveau bloquée… De même pour les sorts, je n’ai pas très bien compris comment ils fonctionnaient.

Une démo sera nécessaire pour mieux comprendre le jeu et voir s’il est intéressant ou non.

 

 

Ultra Street Fighter II

Un grand classique du rétrogaming sur SNES, sur lequel j’ai passé de longues heures, revient sur la Switch avec des graphismes HD et 2 nouveaux personnages : Violent Ken et Evil Ryu ! Pour le reste, il n’y a pas de changement d’après ce que j’ai pu voir. Disons qu’il y a eu l’effort de porter cet ancien titre avec quelques améliorations, qui raviront les fans du genre.

 

 

J’ai pu tester le titre avec le Pro Controller, pour une bonne session de jeu. Comme les autres manettes, on arrive à oublier ce qu’on a dans les mains pour se concentrer sur le jeu. Une fois les commandes intégrées (mais elles ne changent pas beaucoup des habituelles), on peut se concentrer sur le jeu. Tous les décors des niveaux ont été refaits en HD, mais il est également possible de jouer avec les anciennes versions, plus pixelisées, pour les grands nostalgiques. Je ne saurais quoi dire de plus sur ce grand classique, à part que j’attends de voir ce que donnera le multijoueur online qui devrait aller avec !

 

 

Fast RMX

Jeu de vitesse par excellence, joué sur place avec le Pro Controller également, j’ai beaucoup aimé alors que je n’ai jamais vraiment joué à cette licence. Les graphismes sont vraiment très beaux, les effets de vitesse rendent superbement bien, et la prise en main du jeu avec la manette s’est faite plutôt facilement.

Les commandes sont semblables à un Mario Kart, à la différence que nous sommes sur un vaisseau. Avancer, accélérer, freiner, déraper… Le gros changement tient dans la vitesse (on est au-delà du 200 cc !), et dans la couleur des réacteurs qui peuvent varier entre l’orange et le bleu. Cela a son importance, car plusieurs boosters de vitesse se trouvent dans le circuit, et il faut avoir les réacteurs de la bonne couleur pour accélérer. Sinon l’effet est inversé et le véhicule ralentit, ce qui risque d’être problématique s’il y a une plateforme à sauter juste après !

 

 

Je n’ai fait qu’une seule course mais j’ai beaucoup accroché, alors que je pensais vraiment passer à côté. Au final je pense qu’il finira dans ma ludothèque. J’espère qu’il y aura un bon multijoueur en ligne qui permettra de s’exercer contre ses amis ou d’autres personnes du monde entier !

 

 

Disgaea 5 Complete

Lors de la présentation de la Switch, j’ai reconnu ce titre quand les images sont passées, mais je ne connais que de nom, je n’avais jamais eu l’occasion d’y jouer. Déjà c’est un T-RPG, donc il part avec un très bon point ! De plus les graphismes sont très beaux, les personnages dans un style manga, et de superbes animations lors des coups spéciaux des personnages. Par contre, le jeu me semble plutôt complexe, ou alors c’est parce que la démo n’était pas forcément sur le meilleur niveau.

 

 

J’ai eu droit à un essai « défouloir », où mes personnages étaient à un niveau élevé face à des petits adversaires sur une plateforme toute simple. L’animateur m’expliquait les commandes, mais je n’ai pas eu de contexte, de scénario ou autre. J’ai surtout vu une multitude de personnages jouables, une quantité astronomique de sorts possibles, d’attaques et d’options. Ce que j’ai retenu en revanche, ce sont les multiples zones d’attaque selon les sorts (en ligne droite, en T, en pyramide…), qui vont engendrer une réflexion encore plus poussée que ce que j’ai pu connaître jusqu’à présent. Malheureusement, il fera probablement partie des jeux qui vont demander de très nombreuses heures de jeu pour en venir à bout !

 

La présentation en direct le matin même m’avait bien emballée sur la console, mais beaucoup moins sur les jeux. Le line-up est plutôt pauvre, les gros jeux sortent un peu trop éloignés les uns des autres et surtout du lancement de la console à mon goût (attendre Noël pour Mario, un vrai supplice !). Toutefois, l’essai de la console en mains m’a vraiment plu, je l’ai trouvé bien plus ergonomique que ce à quoi je m’attendais, surtout avec les Joy-Con version miniature. Les sessions de jeu furent courtes, mais elles ont toutes été agréables, les manettes ayant une excellente prise en main quelle que soit leur configuration. Et parmi les jeux disponibles sur place, il y a eu de bonnes surprises, comme Snipperclips qui n’avait pas été mentionné précédemment et qui fut un véritable petit coup de cœur pour beaucoup, ainsi que plusieurs jeux rétro qui ont été réactualisés avec de meilleurs graphismes et quelques fonctionnalités supplémentaires. Au final, attendre quelques semaines entre chaque jeu me permettra de pleinement en profiter sans me stresser !

La console en elle-même une réelle innovation, et va plus loin que la Wii U (heureusement). Au vu des jeux annoncés par la suite, je pense qu’elle permettra de continuer à fidéliser les fans de Nintendo, mais également d’attirer des joueurs des autres univers (les fans de foot pourront jouer à FIFA à la maison et continuer leur partie dans le bus les menant au stade, Skyrim pourra être joué n’importe où également…). Pour autant, les jeux disponibles au lancement sont un jeu justes, Nintendo ayant un peu trop misé sur Zelda. D’ici quelques mois, et pour sûr à la fin de l’année, le catalogue se sera toutefois enrichi de plusieurs bons titres qui la rendront quasi indispensable pour tout joueur, avec probablement de bons coffrets et peut-être de nouvelles couleurs, voire même des collectors à l’effigie de nos licences favorites. C’est la raison pour laquelle moi-même j’hésite encore entre l’acheter Day One pour profiter tranquillement de chaque nouveauté, ou attendre des packs plus intéressants, mais ça reste un grand OUI pour la Nintendo Switch !

 

Pour plus de photos, je vous renvoie à l’album photo sur la page Facebook du blog. N’hésitez pas à partager vos avis, je serais ravie d’en discuter avec vous, quel qu’il soit !

 

 

 

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