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[Saga] Personnage n°1 : Mario et moi

 

Aujourd’hui, en cette Saint-Valentin, je ne vais pas vous faire un article sur les couples ou quoique ce soit de très romantique, donc ne vous méprenez pas sur le titre! Je voulais depuis quelques temps vous parler de mon histoire avec les jeux vidéo, mais il y a tellement à dire que je vais en faire une saga en plusieurs chapitres. Je commence donc par le commencement, à savoir Mario, le personnage qui m’accompagne depuis mon début dans cet univers dans un grand nombre de jeux!

 

1. L’historique

Ma rencontre avec Mario date des environs de 1990 (j’étais trop jeune pour me souvenir de l’année exacte), avec Super Mario Bros sur NES, ma toute première console de salon. Ce ne fut pas mon choix personnel, j’avais 4-5 ans, mais celui de ma mère, que je n’ai jamais regretté! Je ne saurais me souvenir pourquoi j’ai aimé joué à l’époque, que ce soit sur ce jeu ou d’autres d’ailleurs, mais l’alchimie a très bien fonctionné, et je me souviens de ces niveaux, que j’ai faits et refaits à l’infini, jusqu’à finir le jeu.

 

 

Voyant mon engouement pour cette licence et pour la console de Nintendo, j’ai eu droit à d’autres consoles et jeux par la suite. Pendant que d’autres parcouraient les niveaux à grande vitesse avec Sonic sur Séga, je sautais sur des Goombas à la chaîne dans les différents Super Mario (1, 2, 3), direction le château ultime de Bowser pour sauver Peach. D’autres étaient sur Zelda, sur des RPG, ou encore bien d’autres jeux , mais mon destin en a décidé ainsi et m’a très bien convenu.

En parallèle, sur ma GameBoy fétiche, je n’ai pas malheureusement pas connu les premiers opus de Mario Land, ce que j’ai regretté et corrigé ensuite, mais seulement après avoir goûté aux Wario Land. Disons donc que sur NES, SNES et Gameboy (toutes confondues), j’ai eu un grand nombre de jeux de plateforme Mario, mais très peu de spin-off et licences sportives, à part les mythiques Donkey Kong et les Mario Kart.

 

 

Ensuite, j’ai eu une période de ma vie sans jeux vidéo (et oui!), et n’ai repris que bien plus tard, avec la DS, mais ce sont encore les Mario que j’ai recherchés en premier lieu, avec les Pokémons (mais ce sera dans un autre chapitre!). Je n’ai donc pas eu le plaisir de découvrir les Mario sur GameCube et Nintendo 64, donc ne vous étonnez pas si je ne mentionne pas certains jeux, considérés par beaucoup comme très bons, je compte bien me rattraper un jour. Quoique certains sont sortis sur les générations d’après, comme Super Mario 64 DS.

 

2. L’engouement

Mais pourquoi Mario, pourquoi avoir continué et ne pas avoir voulu tester certaines autres grandes licences ? Tout simplement parce que je n’étais pas une grande joueuse, dans le sens où je ne pouvais pas me permettre d’accorder trop de temps aux jeux vidéo, et que Mario me convenait très bien.

Le gameplay parait simple au premier abord : un jeu en 2D, à défilement horizontal, quelques ennemis pas trop difficiles à abattre, et surtout, un seul chemin pour arriver à la fin! Dit comme ça, on pourrait penser que n’importe quel enfant pourrait y parvenir… Et c’est vrai que les jeux Mario sont d’un plutôt simples à parcourir, mais ils se corsent petit à petit, avec des niveaux qui se complexifient, quelques labyrinthes et des ennemis plus coriaces qu’il n’y parait.

 

 

Mais dès qu’on veut atteindre la perfection, en sautant sur le haut du mat de fin de niveau, en obtenant toutes les étoiles dans les Mario les plus récents, bref en tenant d’atteindre les « 100 %« , ce n’est plus la même histoire. Il faut savoir faire preuve d’adresse, de patience, de persévérance, et avoir une bonne connaissance du jeu, de la mécanique des éléments du décors et des ennemis. Quelle satisfaction d’arriver à bon port et de battre le boss, même d’un sous-niveau, sans avoir perdu une vie, ou en ayant conservé son pouvoir, et surtout, de sauver Peach!

En parlant de Peach, je pense d’ailleurs à Super Mario Bros 2, où j’avais adoré l’incarner! Ce Mario-ci avait quelque chose de différent des autres, une ambiance un peu à part, plus mystérieuse, et un gameplay très différent et unique par rapport à ceux qu’on a connus. Et en plus, on pouvait incarner les autres personnages comme Peach ou Toad! C’était une grande première, et cette possibilité ne réapparut que bien longtemps après.

 

 

3. Le présent

Toutefois, depuis quelques temps, je trouve que la licence de base s’est un peu essoufflée. Un Super Mario sort quasiment chaque année, sur tous les supports de la firme, pour le plus grand plaisir des fans  (New, New 2, New U, 3D Land, 3D World…). En théorie seulement… Parce que même s’il y a des nouveautés à chaque fois, la formule reste trop similaire à la précédente. J’ai trouvé Super Mario 3D Land sympathique mais sans plus, et je n’ai toujours pas touché à New Super Mario Bros 2 car je redoute un ennui certain.

 

J’ai été un peu réconciliée avec le Mario de plateforme avec Super Mario 3D World que j’ai commencé récemment, et les nouveaux pouvoirs attribués aux joueurs, comme la cloche qui permet de se transformer en chat et de grimper sur les murs, ou la cerise qui duplique chaque personnage. En plus, le jeu bénéficie de superbes graphismes, qui s’améliorent à chaque génération.

 

 

Quelques titres sortent quand même un peu du lot, comme Super Mario 64, avec la première apparition de Mario en 3D, ou Super Mario Galaxy avec un système d’aventure dans des mondes tout ronds. J’y ai personnellement peu joué, et j’avoue avoir un peu de mal avec les Mario en 3D en général. Je suis trop habituée à mes jeux rétro et leurs mondes en 2D.

 

J’ai donc un peu mis de côté les nouveaux opus de Mario plateforme, pour me concentrer sur d’autres versions comme les Mario-RPG que j’aime beaucoup! On y retrouve les graphismes, les personnages et l’humour propres à tous les jeux, mais avec les éléments de stratégie, les équipements et les montées de niveau… Bien sûr, ils n’ont rien à voir avec des RPG comme Final Fantasy ou Fire Emblem, ils sont beaucoup moins complexes, et restent tout à fait abordables, mais ils apportent un peu de fraîcheur dans l’univers de la licence. Et autant j’ai du mal à finir rapidement des nouveaux opus de plateforme, autant les versions RPG ne me quittent pas jusqu’à la fin du jeu!

 

 

Pour ce qui est des autres genres utilisant Mario comme mascotte j’ai tout de même tendance à vite craquer, et pour le moment je reste peu déçue de mes choix. Que ce soit les Mario vs Donkey Kong en jeu de réflexion, les Mario Kart en jeu sportif (le seul que je possède par contre, je ne vois pas l’intérêt des Tennis, Golf et autres…), ou Paper Mario, même si ça reste un Mario mais dans un autre monde, je les apprécies beaucoup.

 

Même s’il y a des choses à reprocher aux jeux Mario de maintenant, il reste le personnage que j’ai découvert en premier dans le monde du jeu vidéo, et qui est resté après toutes ces années! Ne serait-ce que pour cette nostalgie, j’y reste fidèle, même si je vais de plus en plus voir ailleurs ces derniers temps, à la découverte de nouvelles perles rares (et d’autres moins rares), qui le méritent bien.

 

 

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